Ce soir dernière représentation de La conversation de Bolzano.
Critique de Télérama :
La Conversation de Bolzano
De Sàndor Màrai, mise en scène de Jean-Louis Thamin. Durée: 1h15. Jusqu'au 19 avr., 20h3O (mer.), 19h (jeu.), Théâtre de l'Atalante, 10, place Charles-Dullin, 18e, 01 46 06 11 90. (10-20 €).
Le comte de Parme rencontre Casanova à Bolzano et lui propose un marché diabolique. Le séducteur vénitien a croisé autrefois la belle Francesca, l'épouse du comte. Un amour jamais consommé mais qui plane comme une ombre sur son mariage. Pour en finir, il décide d'acheter Casanova pour qu'il passe une nuit avec Francesca, afin qu'elle se délivre de cet amour. Le texte de Sándor Márai (1900 -1989), auteur de langue hongroise, est d'une densité et d'une beauté d'écriture rares. L'auteur, qui sait si bien parler de la décomposition de l'Empire austro-hongrois, imagine ici un jeu de pouvoirs et de travestissements. L'adaptation, très tendue, transforme le spectacle en un jeu d'échecs brillant mené par trois comédiens : Hervé Van der Meulen fait un comte madré, dangereux, Jean-Marie Galey, un Casanova désabusé et lâche, Teresa Ovidio, une Francesca libre et audacieuse.
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