LES MOUETTES
Sándor MÁRAI
Traduit du hongrois par Catherine Fay
Collection « Grandes Traductions »
En librairie le 7 novembre 2013
LE LIVRE
« Pendant des dizaines d’années, j’ai traversé ce pont deux
fois par jour et c’est la première fois
que je prête attention aux mouettes, songe-t-il. Je les regarde avec les yeux
de cette femme. Elle a les mêmes yeux
gris vert que l’autre… des yeux d’oiseau ou d’animal. »
Lorsqu’il accueille dans son bureau du ministère la réfugiée
finlandaise venue demander un permis de
séjour et de travail, le haut fonctionnaire est saisi : il croit reconnaître
une jeune fille jadis aimée et qui s’est
donné la mort cinq ans plus tôt par amour pour un autre. Simple hasard ou signe du destin ? Qui est cette «
mouette » venue de si loin et qui prétend se
nommer Aino Laine, « vague unique » en finnois ?
Cette rencontre énigmatique, dont la tension est accrue par
l’imminence de la guerre et l’attente
d’un coup de téléphone, crucial pour l’homme comme pour le sort du pays,
pourrait déboucher sur une révélation, à
moins qu’elle ne fasse qu’épaissir le mystère des êtres. Comme dans Les Braises, écrit un an plus tôt,
ou Divorce à Buda, ce roman où s’exprime la
subtilité du grand écrivain hongrois confronte un homme et une femme à
leur passé dans un de ces face à face
somnambuliques et prenants dont Márai a le secret.
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