A paraitre le 3 octobre chez Albin Michel
Les étrangers, traduit par Catherine Fay
Présentation de l'éditeur
Un jeune Hongrois de 27 ans, docteur en
philosophie, dont nous ne saurons pas le nom, arrive à Paris en juin 1926 après
un an d’études à Berlin. Il restera deux années en France, entre un Paris où ses
points d’attache se résument à quelques cafés, cabarets et hôtels, et une
Bretagne idyllique où l’entraîne une femme rencontrée à Montparnasse. Etranger à
ce pays qui le fascine et le maltraite, étranger aux autres, étranger à
lui-même, ce jeune homme sur le fil du rasoir cherche à conforter sa condition
d’Européen et à appréhender qui il est, ce qu’il aime ou rejette. Il évolue
parmi d’autres étrangers – un Albanais, un sculpteur hongrois, un Russe, une
Danoise qui écrit des livres pour enfants – qui tous survivent comme lui tant
bien que mal, dans le Paris de la fin des années folles, décrit de façon
expressionniste, avec une grande force d’évocation. Au terme de son séjour,
notre héros aura expérimenté l’étrangeté des rapports humains, et aussi les
effets d’une xénophobie qu’il ne soupçonnait pas.
"Les Étrangers" (Idegen emberek), publié en 1931, appartient, comme "Libération", à la veine des
romans de Márai d’inspiration directement autobiographique*.
* Contrairement à ce qu'indique l'éditeur, je ne crois pas qu'on puisse considérer "Libération" comme d'inspiration directement autobiographique. Même si Márai préfigure un des thèmes de "Libération" dans son journal (voir dans ce blog le message du 1er mars), réfugié à une trentaine de km il n'a pas lui-même directement vécu le siège de Budapest. Il aurait été plus juste de citer "Les révoltés" ou même "Un chien de caractère" et surtout "Confessions d'un Bourgeois".
* Contrairement à ce qu'indique l'éditeur, je ne crois pas qu'on puisse considérer "Libération" comme d'inspiration directement autobiographique. Même si Márai préfigure un des thèmes de "Libération" dans son journal (voir dans ce blog le message du 1er mars), réfugié à une trentaine de km il n'a pas lui-même directement vécu le siège de Budapest. Il aurait été plus juste de citer "Les révoltés" ou même "Un chien de caractère" et surtout "Confessions d'un Bourgeois".
Et comme SM arrive de Berlin marié et journaliste professionnel et y reste cinq ans, il est difficile de lui coller cette idylle d'une sorte d'étudiant raté, employé dans une boutique sans clientèle... puis marin aidant à la pêche en Bretagne...
RépondreSupprimerGoood reading
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